Suite et fin de notre article précédent au sujet de la marche à suivre pour ouvrir son commerce: Définir son projet en 3 étapes.
ATTAQUEZ-VOUS AUX DÉMARCHES ADMINISTRATIVES
Une fois que vous avez finalisé la première étape (et pas avant), vous pouvez vous attaquer aux formalités administratives (et oui, passage obligé !) : immatriculation au registre du commerce et des sociétés (RCS), déclaration au service des impôts, etc. Rapprochez-vous du Centre de Formalités des Entreprises (CFE) et de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI). Ils seront vos interlocuteurs pour de nombreux sujets.
Ces formalités varient selon votre statut (commerce indépendant, autoentrepreneur, franchisé, commerce ambulant, etc.). Même la vente sur internet est soumise à des obligations administratives. Attention aux spécificités de certains produits (débit de boissons, tabac, métaux précieux, pharmacie, etc.).
Concernant le local commercial, deux possibilités :
– Vous signez un bail commercial pour pouvoir exploiter un fonds de commerce en location-gérance
– Ou vous êtes propriétaire d’un fonds de commerce que vous exploitez directement.
Ici aussi, quelques particularités à prendre en compte : autorisation de grande surface commerciale nécessaire si plus de 1000m², demande d’occupation si terrasse empiétant sur le domaine public, etc.
Avant de passer à la vente, il vous faudra définir votre méthode d’encaissement, de gestion de stocks, de fichiers clients, articles, etc. Nombreuses sont les solutions sur le marché : caisse enregistreuse, caisse tactile, logiciel, etc. Voir notre article “Comment choisir votre logiciel de gestion de magasin“. Faites votre étude et équipez-vous avant d’ouvrir afin de prévoir un délai de mise en place (création de la base articles) et de prise en main pour être opérationnel le jour J.
ENFIN, VENDEZ ! …DANS LE RESPECT DU « CODE DE LA VENTE »
En tant que commerçant, vous serez soumis à un cadre réglementaire visant à protéger le consommateur et à garantir la libre concurrence : affichage des prix, ouverture des commerces les dimanches, périodes de soldes, etc. Même chose côté facturation et comptabilité, pas question de gérer comme bon vous semble (ou alors, c’est à vos risques et périls !).
Vu que vous aurez besoin des services d’un comptable, sachez que leur rôle est aussi de vous conseiller et de vous informer des obligations auxquelles vous devez vous conformer. Donc prenez le temps pour faire votre choix et si possible, appuyez-vous sur des recommandations fiables.
A titre d’exemple, une nouvelle obligation entrant en vigueur le 1er janvier 2018 impose aux commerçants de s’équiper d’un système d’encaissement certifié NF525 (caisse enregistreuse ou logiciel de gestion point de vente). Tout manquement entrainera une amende de 5.000€ !
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